HS

L'Afrique du Sud a été colonisée par les anglais et les hollandais.

Si Monsieur zuma mange majoritairement des repas africains par réflexe, habitude et par peur des effets de Tchermobyl,

Si les filles zuma font des nattes pour ne pas avoir à être peignées tous les matins (ça fait mal d'être peignée quand les cheveux sont crêpus et les défrisages ne pas raisonnables à faire aux enfants(ils perdront vite leur cheveux))

Si zuma parle sa langue maternelle et la transmet comme elle lui a été transmise par ses parents

Si sa femme a des petites rondeurs comme ils les aime tous et qu'elle préfère des habits riches en couleur pour réhausser son teint , et en coton pour être à l'aise quand il fait chaud....si elle couvre parfois sa tête pour protéger ses cheveux du soleil créant ainsi un look qui lui plaît.

Si zuma a du mal à se détacher complètement de la musique qui a bercé son enfance tout en appréciant celle des autres car il est ouvert

Si zuma n'a rien contre le fait qu'un homme épouse sa maîtresse que de se cacher

...........alors en effet zuma est très attaché à sa culture via l'alimentation, la coiffure, l'habillement, la langue, la musique etc.......Je pense sincèrement qu'il ne devrait pas en être autrement mais je reconnais que c'est discutable et que cela choque certains.......

(Attention! Âmes sensibles s'abstenir)



Ils étaient minuscules et tout mignimigni!!! Je me demande comment ils avaient
réussi à me faire entrer dans leur soucoupe qui, d'ailleurs, n'avait rien d'une
soucoupe puisqu'elle avait la forme d'une bouteille ! Il n'y avait pas que de
l'eau dedans... (Je t'entends penser... Mais détrompe-toi, ce n'était pas du
tout ce que tu crois... Gni!) L’intérieur de la bouteille (La soucoupe,
donc) était pétillant et surpeuplé, rempli de ces hôtes dont la forme en bulle
transparente et effervescente me fait encore penser au contenu de ce à quoi tu
as pensé tout à l'heure (Je t'assure que c'est toujours bien loin d'être
ça... N'oublie pas: ils étaient extraterrestres!) Au menu de leur
petit-déjeuner, il y avait du "Wouh-blond". Une espèce de céréale
transgénique bien de chez eux qu'ils accompagnaient avec la farine de
"Kooka", une poudre blanche qu'ils... (Mais tu as vraiment
l'esprit mal tourné, toi!)... une poudre blanche, disais-je, qu'ils
consommaient en l’aspirant par une voie que je n'ose décrire. Nous, nous
l'utiliserions plutôt en "expiration" (Non, je ne parle pas du
nez, ni de la bouche).

Alors, Venu de l'infini de l'univers, donc de nulle part puisque chaque point
de l'univers par rapport à un autre peut être considéré comme une partie de
l'infini de celui-ci...donc chaque point étant l'infini du point de vue d'un
autre, tout point est nul... y compris mon point de vue. Une vue qui me semble
bien désaltérée... euh... altérée depuis cette rencontre "Etilik".


"Etilik" était le
nom de leur mission. Drôle de nom.

Je disais: venu d'un certain point de l'univers, ces êtres étaient arrivés sur
terre dans un but pacifique et scientifique: l'observation du comportement
artistique de l'espèce humaine. Bien qu’appartenant à une espèce apparemment
« évoluée », ces petites bulles effervescentes ne savaient rien du
lard ! Euh... de l'art! De l'art!!! (Quoique le lard puisse être considéré
comme l’art des vivres. Des « Anglishes » dans le coin?).

J'étais leur spécimen, leur échantillon, « élu », j'allais leur
servir de cobaye pendant un certain temps. En dépit de l'exigüité de cet
embarquement - je vous rappelle que nous étions tous entassés dans un flacon à
peine plus grand qu’une bouteille de coca (BUVEZ COCA cola c'est IN! un
petit message subliminal au passage...) - ils avaient réussi à m'installer
une petite table à dessin où j’étais invité à pondre quelques crottes d'art à
la mesure de mon talent. Remarquez qu'ils ne savaient rien de l'art, donc le
génie n'était pas à l'ordre du jour. Et vas-y que j’te fasse du Pikassuo de
seconde zone que t'iras r'vendre dans une brocante inter-galactique.

Tout allait bien jusque là. Sans trop d’effort, je passais pour un dieu
aux yeux de ces gueux ignorants mais affamés d’art. C'est alors que du fin fond
de la bouteille (La soucoupe!) retenti une voix caverneuse... je dirais
même "bouteilleuse". "JE VAIS T'ÉDITER! JE VAIS T'ÉDITER!",
disait-elle. Cette voix, c'était Khaan.


Khaan Abysse (Non mais tu
ne vas pas recommencer?), le chef extraterrestre.


"Khaan" était son
nom et "Abysse" son surnom car sa cabine était située au fond de la
soucoupe, dans le cul de la bouteille, quoi. Un vrai faux cul ! Il était
différent de ses congénères (J'ai envie de les traiter de cons générés).
Il n'avait rien d'une bulle et tout d'une pilule bien dure. Il ne s'extasiait
devant rien! J'avais presque envie de lui rentrer dans le lard et le secouer en
hurlant « Extasie-toi! Extasie-toi! » Mais j'ai l'art de rester
sobre, retenu et saint (ou sein).

Khaan suivait mes "performances" de sa cabine à l'aide d'un
dispositif vidéo waterproof (...Quoi? J'ai dit qu'il n'y avait pas QUE de
l'eau dans cette soucoupe. Donc il y en avait bien, d'où le waterproof.
Réfléchis un peu, bordel!). Bien plus avisé, cultivé, érudit, blablabla que
ses "Cons générés", il trouvait que mon talent (Nommons-le ainsi
faute de vocabulaire) ne valait pas toute cette reconnaissance. Il allait
donc me punir pour cette imposture. « Mais alors, pourquoi voulait-il
t'éditer ? » me demanderas-tu. Non seulement "Je vais t'éditer"
était la seule phrase en français que connaissait ce tyran, mais en plus
c'était le nom de la punition qui allait m'être infligée.

C'est ainsi que pendant de longues années j'ai dessiné 24h/24h et 7j/7j pour de
petites bulles extraterrestres qui n'ont pas trouvé mieux que d'éditer mes
œuvres sur du papier dont ils se servent pour nettoyer leur bouche (Bouche
qu'ils n'utilisent pas comme nous. Remonte le récit, tu comprendras).

Voilà, j'espère que tu as les réponses.




Hallain

Ceci est une fiction. Autant le 1°, le 5°,...que le ∞°
"Absurdus délirhum"