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 Animation en volume (stop motion) et amateurisme

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AuteurMessage
Mpay Anne
Baronne Imaginafrikaine




Animation en volume (stop motion) et amateurisme Empty
MessageSujet: Animation en volume (stop motion) et amateurisme   Animation en volume (stop motion) et amateurisme EmptyLun 18 Mai - 7:59

L'animation en volume, ou animation image par image, (stop motion et go motion en anglais) est une technique d'animation permettant de créer un mouvement à partir d'objets immobiles.

Le concept est proche de celui du dessin animé : une scène (en général constituée d'objets) est filmée à l'aide d'une caméra capable de ne prendre qu'une seule image à la fois (c'est une photographie sur pellicule de film). Entre chaque image, les objets de la scène sont légèrement déplacés. Lorsque le film est projeté à une vitesse normale, la scène semble animée.

Les animateurs d'animation en volume les plus reconnus dans le monde de l'animation et ayant créé les bases de ces techniques restent certainement les Tchèques Jiří Trnka et Jan Švankmajer, le Russe Ladislas Starevitch et le Japonais Kihachirō Kawamoto, inspiré par le travail de Trnka.

Stop motion et go motion

L'animation image par image en volume, plus souvent nommée par le terme anglais stop motion consiste à prendre une photo d'une scène fixe. Cela supprime le flou de mouvement (motion blur en anglais), le flou directionnel qui apparaît dans les films, ou bien lorsqu'on fait une photo en bougeant trop vite l'appareil ou le sujet, par rapport à la vitesse de prise de vue. La conséquence est que l'animation n'est pas fluide pour les mouvements rapides (grands déplacements entre les prises d'images).

Pour y remédier, on bouge un peu le sujet lors de la prise de vue, dans la direction du mouvement que l'on veut représenter : c'est le go motion. Le go motion est surtout à recommander pour les actions rapides (courses, sauts...). Pour les mouvements plus lents, le go motion n'est pas utile, une simple animation bien contrôlée donne un résultat parfait.

Ces deux effets sont utilisés dans de nombreux courts métrages en volume, ainsi que dans la saga La Guerre des étoiles : dans l'épisode IV les animations des créatures holographiques du jeu d'échecs[1] (réalisées en stop motion) sont saccadées, alors que dans l'épisode V celles des tauntauns (réalisées en go motion) sont très fluides.

Dans les techniques traditionnelles avec caméra argentique, la technique du fondu enchaîné était parfois utilisée pour réduire les saccades.

Des logiciels permettent maintenant de lisser les mouvements des films d'animation, pour leur donner la fluidité nécessaire, par une estimation des mouvements élémentaires, puis par un calcul du flou à appliquer. Il est remarquable de constater que ce calcul se fait en 2D, alors que les objets photographiés étaient souvent des objets en volume sur plusieurs plans. Les films d'animation Magic Bullet et Twixtor utilisent ces techniques.

Avenir

De nos jours, cette technique a tendance à être remplacée par l'animation 3D, parce qu'elle est très contraignante. Cependant, certains réalisateurs reprochent à la 3D sa froideur d'expression [toute relative avec les progrès actuels], tandis que d'autres décident de mélanger les deux techniques, comme dans le film Les Noces funèbres de Tim Burton, principalement réalisé image par image, mais où certains effets trop complexes ont été fait en 3D.

Enfin, certains réalisateurs habitués à l'animation traditionnelle image par image, décident de réaliser leurs films en 3D en essayant de garder l'aspect et l'animation d'un film animé image par image, comme dans le film Souris City du Studio Aardman. L'utilisation de la 3D dans ce cas a été décidée à cause de l'importance de l'eau dans le film, l'eau étant particulièrement difficile à animer en stop motion.

Travaux (amateurs) possibles

Grâce aux techniques de la
photographie numérique, l'animation en volume est à la portée de l'amateur : Il n'y a plus de film à développer et le résultat peut être vérifié immédiatement, certains logiciels spécialisés, comme le logiciel libre Stopmotion, permettent de visualiser directement la scène obtenue et de la comparer avec les étapes précédentes.

Contraintes techniques
le principe étant toujours de photographier la scène image par image, il faut un appareil de prise de vue commandable à distance pour garantir la stabilité lors du déclenchement. L'utilisation d'un camescope télécommandable capable de vues fixes est possible, mais l'idéal est de disposer d'un appareil photo numérique commandable depuis l'ordinateur (par liaison série, FireWire ou plus généralement USB) et stockant les vues sur l'ordinateur. C'est une des possibilités qui existe souvent mais qui figure rarement sur les publicités ou même les spécifications des fabricants.
De plus, même si cela est possible, le logiciel n'est pas toujours fourni avec l'appareil. Au sein d'une même marque tous les appareils ne sont pas commandables à distance. Certains logiciels permettant cela sont inclus gratuitement dans les distributions
de Linux.

Si vous n'avez pas une caméra vidéo ou un appareil photo numérique permettant cela, une solution économique (pour une vingtaine d'euros) pour les premiers essais est l'utilisation d'une webcam qui permet généralement la prise de vue depuis l'ordinateur mais est généralement limitée à une définition à 640x480 pixels.


  • l'appareil de prise de vue doit être parfaitement stable de même que l'éclairage : il faut supprimer la lumière du jour, et conserver un éclairage fixe artificiel durant les longues prises de vue.
  • le nombre de vue croissant rapidement avec la durée d'une séquence (250 images pour 10 secondes de film pour du pal ou secam), il est inutile d'utiliser une trop grande définition : elle sera réduite lors du passage au format vidéo,
  • il est nécessaire d'utiliser un logiciel transformant la collection d'images fixes en film vidéo : divers logiciels existent et permettent éventuellement le recadrage et le traitement (luminosité, teinte) de l'ensemble,
  • un logiciel de montage vidéo permettra le montage final et l'ajout d'une bande son.
  • Certains logiciels (le logiciel libre Stopmotion, gratuit Monkey Jam, ou le logiciel assez onéreux Stopmotion pro, par exemple) permettent d'obtenir directement un fichier vidéo (AVI, MOV…) après la capture image par image. Si l'on doit[size=12] retravailler les images (par exemple effectuer une incrustation sur fond vert ou bleu), il est préférable de conserver les images numérotées ou de compiler ces images en un fichier vidéo non ou peu compressé (DV, MJPEG…) [/size=12]
    Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
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Mpay Anne
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MessageSujet: Re: Animation en volume (stop motion) et amateurisme   Animation en volume (stop motion) et amateurisme EmptyVen 29 Mai - 7:43

Remarque : Pour le cas de l'Afrique subsaharienne, étant donné l'absence des écoles de formation en réalisation de cinéma d'animation , il faut dans l'immédiat s'interresser à la formation en animation en volume (allant ponctuellemt de 6 mois à un an dans certaines régions anglophones d'Afrique telle que l'Afrique du sud ou le Kénya .............sachant que les amateurs ont aussi leur place dans ce domaine grâce à des logiciels performants.L'utilisation des objets de l'artisanat africains marche bien avec l'animation en volume!
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